top of page

Passoires thermiques : diagnostics, travaux et obligations légales en 2025

  • noamdurbec
  • 1 juil.
  • 3 min de lecture

En 2024, la France continue de progresser dans la lutte contre les passoires thermiques. Grâce à des efforts collectifs, leur nombre diminue, une bonne nouvelle pour les occupants et la planète. Cependant, des défis subsistent, notamment dans certaines régions et secteurs locatifs. Découvrez l’état des lieux, les initiatives en cours et les perspectives pour un modèle immobilier plus durable.

Passoires thermiques : des chiffres encourageants en 2024

Selon les données actualisées de l’Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE), environ 4,8 millions de logements étaient classés F ou G au 1er janvier 2023, représentant 15,7 % des résidences principales. Ce chiffre marque une baisse par rapport à 2022, où 5,2 millions de logements, soit 17 % du parc, étaient concernés. Cette diminution de près de 400 000 logements en un an témoigne des efforts engagés pour améliorer la performance énergétique des habitations.

La dynamique de rénovation est en partie soutenue par des dispositifs comme MaPrimeRénov’, dont le budget a été porté à 5 milliards d’euros en 2024 pour accompagner les travaux nécessaires. Ces initiatives contribuent à rendre les logements plus durables et à réduire la précarité énergétique.

Pourquoi cette baisse des passoires énergétiques est une priorité ?

Réduire le nombre de passoires thermiques, c’est bien plus qu’un simple objectif technique. C’est aussi :

- Diminuer les factures énergétiques : Les occupants réalisent des économies substantielles grâce à une meilleure isolation ou à des systèmes de chauffage performants.

- Réduire les émissions de CO₂ : Les bâtiments résidentiels contribuent significativement aux émissions carbones, et leur rénovation est une priorité nationale.

- Valoriser le parc immobilier : Un logement rénové se vend mieux, particulièrement face aux nouvelles exigences du marché immobilier.

Les disparités régionales et sectorielles restent marquées

Malgré les progrès, les passoires énergétiques ne sont pas réparties de manière homogène sur le territoire ou entre les secteurs locatifs.

En Île-de-France, 47,5 % des logements sont encore classés entre E et G, une proportion bien supérieure à la moyenne nationale. Cette situation s’explique par la forte concentration de petits logements chauffés à l’électricité, souvent mal isolés. Ils nécessitent donc encore un coup de pouce pour devenir plus confortables et moins énergivores. Heureusement, les initiatives locales se multiplient pour y remédier.

Le parc locatif social présente des performances nettement meilleures : seulement 8,1 % des logements sociaux sont des passoires thermiques, contre 18,5 % dans le secteur locatif privé. Ces disparités mettent en évidence l’importance de renforcer les normes dans le privé, où l’effort de rénovation reste insuffisant.

Les réglementations en vigueur : ce qu’il faut savoir en 2025

Depuis janvier 2023, les logements consommant plus de 450 kWh/m²/an sont interdits à la location. Cette interdiction sera élargie aux logements classés G dès 2025, puis aux biens F en 2028. Ces mesures visent à accélérer la rénovation des logements les moins performants, en cohérence avec la loi Climat et Résilience.

Le DPE, obligatoire pour toute vente ou location, reste l’outil central pour évaluer la performance énergétique des logements. En parallèle, des aides financières comme MaPrimeRénov’ et les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) soutiennent les travaux d’amélioration.

Les solutions pour accélérer la rénovation énergétique

Pour continuer à réduire le nombre de passoires thermiques, plusieurs leviers sont à renforcer :

- Améliorer l’isolation : Priorisez les murs, toits et fenêtres pour réduire les pertes thermiques.

- Installer des équipements performants : Remplacez les chaudières anciennes par des pompes à chaleur ou des systèmes à énergie renouvelable.

- Profiter des aides financières : En 2024, des dispositifs comme la MaPrimeRénov’ ou les certificats d’économies d’énergie (CEE) aident à financer jusqu’à 75 % des travaux.

- Accompagnement personnalisé : Des conseillers spécialisés, disponibles via le service France Rénov', offrent un accompagnement pour optimiser vos projets.

Perspectives pour un avenir plus durable

La diminution des passoires thermiques en France est un pas dans la bonne direction, mais les efforts doivent se poursuivre pour atteindre les objectifs de neutralité carbone. Des réglementations plus strictes, une meilleure sensibilisation des propriétaires et une répartition plus équitable des aides financières seront essentielles pour maintenir cette dynamique.

En renforçant les incitations et en s’appuyant sur les retours des projets en cours, la France peut espérer accélérer encore la transformation de son parc immobilier dans les années à venir.

Des progrès à pérenniser pour transformer nos logements

Ensemble, continuons à transformer nos logements en espaces plus confortables et respectueux de l’environnement. Les progrès de 2024 montrent que, pas à pas, il est possible d’allier économies, confort et écologie. Poursuivre les efforts de rénovation, adapter les politiques aux besoins locaux et sensibiliser davantage les acteurs immobiliers sont les clés pour un avenir plus durable et économe en énergie.

 
 
 

Comments


REMAX (2).png
  • Youtube
  • TikTok
  • Instagram
  • LinkedIn
  • Facebook

NOTRE AGENCE

 

RE/MAX360 - Agence immobilière Bouches-Du-Rhône -

Adresse : 33 Avenue Robert Schuman 13002 Marseille

NOUS CONTACTER

 

Tél: 04 63 46 79 00

Mail : remax360@remax.fr

Directeur d'agence

Mathieu Dechamps

06.79.70.53.01

bottom of page